L’acide hyaluronique est un acteur incontournable de la médecine esthétique. Il peut réhydrater, tonifier et défroisser la peau, mais aussi remodeler un visage en redonnant discrètement du volume à certaines zones -pommettes, tempes, lèvres, lobes d’oreilles-. Sans douleur car la formule de tous les acides hyaluroniques intègre aujourd’hui un anesthésiant local.
L’acide hyaluronique, c’est quoi ?
C’est un sucre naturellement présent et identique dans tous les types de tissus : derme, globe oculaire, cordon ombilical…De nature vitreuse et transparente, il confère à la peau sa souplesse et sa tonicité. Sous l’action de facteurs externes – soleil, tabac, pollution…- et internes – modifications hormonales dues à l’âge-, la qualité et la quantité de notre stock d’acide hyaluronique diminue. A 50 ans, on a perdu la moitié du stock que l’on avait enfant! Résultat : la peau n’est plus aussi fraîche, elle se fripe, se ride. Pour stopper cette dégradation, la médecine esthétique utilise, en injections, de l’acide hyaluronique d’origine non animale. Celui-ci remplit les mêmes fonctions que celles de l’acide hyaluronique, naturellement présent dans notre organisme : il fixe les molécules d’eau, ce qui génère du volume, et permet de lisser, en un clin d’oeil, les rides et les ridules. Selon la zone à traiter, le médecin opte pour une formule plus ou moins réticulée, la réticulation étant un processus qui lie les molécules entre elles. Plus le produit est réticulé, plus il est compact et plus il dure. Mais l’injection ne se contente pas de réparer les dommages, elle relance également la fabrication de notre propre acide hyaluronique, ainsi que d’un autre élément vital pour la peau, le collagène.