Grâce à un positionnement très précis de plusieurs fils de différentes longueurs, lisses, souples et plus fins qu’un cheveu, le médecin crée un véritable hamac qui va soutenir, point par point, le tissu dermique relâché. Après l’application d’une crème anesthésiante, un premier remaillage est pratiqué, de chaque côté du visage, avec des fils parallèles et verticaux, posés à environ un centimètre les uns des autres, depuis le dessous de la mandibule jusqu’à la commissure des lèvres. Puis, deux autres réseaux de fils -l’un sur un plan horizontal, l’autre en biais- vont venir se superposer. Prisonniers du derme, ils fournissent un support instantané aux tissus.
Autre « plus »: chaque fil ne nécessite qu’un seul point d’entrée et non pas, comme avec d’autres techniques, un pour l’insertion et un pour la sortie. Déposés dans les tissus à l’aide d’une aiguille dans laquelle ils sont incorporés, les fils restent in situ après extraction de l’aiguille, sans aucun nœud ni point de suture. Puis, tandis qu’ils se dégradent doucement pour disparaître au bout de six à huit mois, un processus de fibrose se développe et s’installe à leur place, maintenant les tissus dans leur nouvelle position.